mardi 18 septembre 2007

Epilogue (années 70)

Puis le silence vient
quand on a trop parlé
quand on s'est trop heurté.

Le point d'accord est toujours là
mais il ne suffit plus,
avec le temps l'exigence est venue
et puis l'intransigeance.

Le défaut qui faisait sourire
qu'on défendait avec passion
c'est la manie insupportable
c'est un fossé de différence.

L'enfant même, cette couronne,
le sacre du grand amour
c'est le boulet qu'on traîne
le seul lien qui retient
qui emprisonne et qui étouffe.

Le but qu'on s'était donné
le sens qu'on s'était trouvé
ce ne sont plus que des problèmes
larmes et tourments de l'âme perdue
comme avant désorientée.

L'espoir né de l'amour, qui te retenait,
devient cette lassitude qui te pousse.

Ta vie n'a plus de sens ; elle n'en a jamais eu
mais tes yeux sont ouverts, ils s'ouvrent sur le vide.

Le rêve que tu as fui et qui te soulageait
reste la seule porte.

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