Ne rien faire
ne pas bouger
ne rien attendre
ne pas penser.
Laisser le temps glisser
le goûter sur sa peau
juste vivre
et se sentir vivre.
Sentir la mort comme un possible
un choix
et la laisser derrière soi
comme un squelette amical.
Aimer
êtres ou choses
un chat, une fleur, un homme
et s'en nourrir.
jeudi 6 décembre 2007
Pause
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(ah, je crois qu'il a pas pris en compte mon commentaire !!). Je trouve ce poème absolument maginifique..;Il est léger comme le vent, et à la fois si profond...C'est superbe comment tu semble écrire avec simplicité. Bravo !!!
RépondreSupprimerJe suis en train de virer à un mélange d'écrevisse, de tomate et de cerise (avec une pointe de potiron : les tâches de rousseur).
RépondreSupprimerJe m'apprêtais à écrire un commentaire sur le texte mais ta réponse à Clélia est très drôle, je viens de t'imaginer rougir et j'en ai oublié le poème, j'y retourne.
RépondreSupprimertrès joli poème en effet (bon pas encore inoubliable, je viens d'en faire une démonstration pathétique)
RépondreSupprimerCe serait un rêve pour moi ne penser à rien mais crois-tu qu'on puisse aimer (surtout un homme) sans ne penser qu'à lui?
Exquise pause tout de même!
Je crois que tout dépend de l' "objet" aimé. Parfois il vaudrait mieux se contenter de ressentir sans trop y penser ;-)
RépondreSupprimerPouvoir aussi ne penser qu'à lui, si possible sans trop en souffrir, c'est l'idéal!... et l'idéal est rare :(