Pour une fois, je ne suis pas dans la Lune mais sur un petit nuage !
Au programme de cet après-midi, l'expo Fragonard au musée Jacquemart-André. Décevant ; je crois que j'avais dû confondre Fragonard et Watteau :(
Bref, fatiguée, endolorie (mon dos rafistolé faisait des siennes) j'ai bâclé la fin de cette visite sans passion et n'avais qu'une hâte : goûter le confort d'un bon fauteuil et mon nouveau thé aux agrumes. Mais...
La voix d'un guide prend tout à coup ce relief étonnant qui émane des mots magiques : "... trois Rembrandt..." ! Toute petite hésitation. Je rassemble mon reste de courage et me voilà parcourant ces salles pompeuses, sans rien ou presque pour accrocher mon regard (un Reynolds, quand même).
Enfin tout au fin fond du rez-de-chaussée, dans le saint des saints, des flamands : Van Dyck, Hals. Déjà le talent s'impose, mais je frétille d'impatience.
Et puis soudain, ils sont là ! Deux seulement car le troisième est en visite à Barcelone : le portrait du docteur Tholinx et surtout les admirables Pélerins d'Emmaüs.
Désormais plus la moindre douleur, mon dos s'envole avec moi. Il ne reste qu'un pur ravissement.
Pauvre Fragonard... Il y a plus d'intensité dans chacune de ces deux toiles que dans tout le reste du musée. Cette puissance tendre ! Cette humanité insondable, sans complaisance mais sans cruauté ! Le génie.
J'en frissonne encore...
Au programme de cet après-midi, l'expo Fragonard au musée Jacquemart-André. Décevant ; je crois que j'avais dû confondre Fragonard et Watteau :(
Bref, fatiguée, endolorie (mon dos rafistolé faisait des siennes) j'ai bâclé la fin de cette visite sans passion et n'avais qu'une hâte : goûter le confort d'un bon fauteuil et mon nouveau thé aux agrumes. Mais...
La voix d'un guide prend tout à coup ce relief étonnant qui émane des mots magiques : "... trois Rembrandt..." ! Toute petite hésitation. Je rassemble mon reste de courage et me voilà parcourant ces salles pompeuses, sans rien ou presque pour accrocher mon regard (un Reynolds, quand même).
Enfin tout au fin fond du rez-de-chaussée, dans le saint des saints, des flamands : Van Dyck, Hals. Déjà le talent s'impose, mais je frétille d'impatience.
Et puis soudain, ils sont là ! Deux seulement car le troisième est en visite à Barcelone : le portrait du docteur Tholinx et surtout les admirables Pélerins d'Emmaüs.
Désormais plus la moindre douleur, mon dos s'envole avec moi. Il ne reste qu'un pur ravissement.
Pauvre Fragonard... Il y a plus d'intensité dans chacune de ces deux toiles que dans tout le reste du musée. Cette puissance tendre ! Cette humanité insondable, sans complaisance mais sans cruauté ! Le génie.
J'en frissonne encore...
Ahhh, oui, je te comprend ! Rembrandt, c'est vraiment superbe...Moi j'ai eu la chance de voir l'expo d'Ingres, et sous le choc, sous le charme...C'est fou ce que certaines peintures peuvent procurer comme émotions...
RépondreSupprimerIngres, c'est aussi un de mes cinq ou six préférés. Il y a parfois des expos dont on ne voudrait jamais ressortir ;-)
RépondreSupprimerJe me souviens, au Louvre, de la collection Rothschild, des dessins de Rembrandt que je ne parvenais pas à quitter malgré l'amie qui s'impatientait!
Bon y en a qui ont de la chance!
RépondreSupprimerSi tu envies l'occasion (le temps!) d'aller à une expo, je compatis.
RépondreSupprimerSi c'est l'émotion (oserai-je "la transe"?) devant un tableau, dis-toi que certaines sont incapables de savourer pleinement la bouille inimitable d'un cochon d'inde craquant ;-)