vendredi 5 septembre 2008

Decrescendo

Casque-masque

de grisaille
serre mon visage.
Crinière du soir
métro-boulot-casque.

Soudain le métal glisse
au fil d'un rayon d'or,
le voile s'arrondit
gonflé de brise fluide,
la brume se dissout
aux lueurs d'un sourire.

Ma tête libérée éclot en un regard,
illuminé d'espoir au soleil de septembre.

6 commentaires:

  1. Merci Rox :)
    La prochaine fois j'essaierais bien un fortissimo grandioso, mais il va falloir que je m'adapte !

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  2. AAaahh merveille du sourire :-)
    Bon week-end Fantôme de Lune.

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  3. C'est magique et étrange que dévoiler ses dents, geste de menace chez les autres animaux, ait un effet apaisant ou euphorisant sur l'homme...

    J'ai même entendu dire que, par un mécanisme cérébral pas très clair pour moi, le simple geste de sourire induit chez celui (celle !) qui le fait un sentiment de bien-être.
    Imagine que tous ceux qui font de la relaxation remplacent leurs séances par une attitude volontairement souriante toute la journée : la vie ne serait-elle pas plus belle pour tous les passants ?

    Bon week-end :)

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  4. la grisaille se fait sourire... heureuse de découvrir cette face cachée de la lune.
    Bulle

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  5. Bienvenue sur mon petit satellite, Bulle :)
    Nul doute que je découvrirai aussi quelques sourires sur ton étoile.

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