mardi 14 avril 2009

Une passagère

Etriquée, comme sa bouche pincée.
Coincée, comme ses cheveux trop sages.
Eteinte, comme son gris et beige atone.
Triste, comme le regard qu'elle baisse.

6 commentaires:

  1. T'inquiète fantôme, du côté du lecteur ça marche impeccable !

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  2. Zut! M'ai gouré de sujet... Désolé !
    Cela dit, j'aime assez ces quatre vers... Ils sont... Comment dire ? Précis. Oui c'est ça, précis...
    En quatre ligne on arrive à voir cette femme aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.

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  3. Et en plus ça marche 2 fois ! Ca, je n'avais pas essayé.

    Le petit poème (de bus, comme souvent) c'est aussi un pense-bête pour moi, pour surmonter mon esprit critique et ne pas oublier que derrière l'apparence, si désagréable que je la trouve, il y a le cœur, l'esprit... et souvent la souffrance. Une petite baffe pour m'éviter de faire des commentaires désagréables (intérieurement, mais quand même !) sans penser plus loin. Comment passer de la vacherie à la compassion.

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  4. Il y en a des légions de faces tristes, tiens du boulot aujourd'hui même j'étais en réunion avec des ch'miz blanches, une race de mecs (qui se la pêtent avec arrogance) en costard noir et chemise blanche avec la cravate qui va avec ... Un seul uniforme pour une pensée unique ^^!

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  5. Oh oui ! Il y a tant de souffrance derrière les visages crispés !

    Et les clones en costard-cravate-iPhone-iPod (j'en ai pas mal aussi à mon boulot) ne sont peut-être au fond pas plus heureux, derrière leur assurance pré-formatée. Perdus...

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