dimanche 16 septembre 2007

L’étranger (années 70)

Toi qui marches chaque jour
ton calvaire sans raison
sur ces routes de bitume, grises à tes sandales.
Toi dont les pieds foulaient jadis
des vagues d’or fines et chaudes.
Ton beau visage d’un autre monde,
d’où tant de pluie
ne pourra chasser le soleil,
semble chercher
dans ses yeux si sombres
on ne sait quel reflet
d’on ne sait quel pays.

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