dimanche 16 septembre 2007

Quand la ville s’endort (années 70)

Tristesse de ces toits, quand la ville s’endort
Dans ses murs délabrés, ses façades de luxe,
Sur ses bonheurs construits à coup d’aveuglement
Et ses désespoirs vrais dans les yeux trop ouverts.

La fuite de la vie est freinée un instant,
Entre la course gaie des jours pleins et trop courts,
Le long déroulement de ces heures trop vides,
La réelle fatigue et le repos du soir.

Quand les cœurs se délassent, se déchirent ou s’arrêtent,
Quand la force revient de la prière balbutiée,
Quand les corps s’abandonnent, épuisés ou sensuels,
L’alchimie de la nuit invente un jour nouveau.

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