Les fenêtres sont closes et les stores baissés,
le bois craque parfois, mordu par le vent
qui n'est plus ici, dedans,
qu'un murmure étouffé.
Un feu brûle doucement, engourdissant la pièce,
sa tranquille clarté comme seule lumière,
apaisant si bien, lentement,
nos corps fatigués.
Les heures glissent sans peine, même pas inquiétantes,
de simples heures calmes, tout juste heureuses,
berçant tendrement de leur rythme
la trève de la nuit.
mardi 18 septembre 2007
Trève (années 70)
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