et croule sous le poids renouvelé
du cortège des âmes.
Chaque tournant ravive la crainte
dans ces cœurs sans espoir
condamnés pour l’éternité.
Une flamme, ici et là,
annonce les vrais tourments,
et chaque nouveau pas sur les pierres
n’est qu’un pas vers l’enfer.
Et la route descend
si elle semble monter,
bordée de gouffres insondables,
vers le dernier sommet.
La pénible escalade
n’est qu’une chute.
La chute.
dimanche 16 septembre 2007
Variations sur un tableau de W.Paalen (années 70)
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