Tout bouge et tous se crispent.
Clic! Je décroche.
La musique roule sur mes épaules
et mon esprit vagabonde.
A mes côtés la foule se divise,
m'entoure comme une île dans le courant.
Je rebondis sur mes pas lents,
parcours une marelle au milieu de leur course.
Les patients s'impatientent
et s'agitent sur leurs sièges.
Mon regard suit les nuages qui dansent
au-delà de la fenêtre.
Je gagne mon temps.
mardi 4 décembre 2007
Attente
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Très joli. J'aime beaucoup beaucoup le dernier vers...
RépondreSupprimerDécidément, Roxane, tu as le chic pour préférer les vers dont je suis le plus contente! Il faut croire que j'ai du goût (puisque tu en as)...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerDecidemment, mous sommes horriblement communes dans notre bon gout...J'adore ce poeme- comme une clairiere dans un metro. Enfin, je me comprends. Bravo.
RépondreSupprimerUne clairière dans un métro? Moi aussi je comprends!
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