mardi 18 mars 2008

Paris, Mars 2008

Une rue creusée
comme un battement d'ailes
entre vie et enfer.

Tout au fond, des passants palpitent,
oeufs fragiles dans son ventre chaud.

Et des candélabres de platane,
géants protecteurs,
défient le froid du ciel.

A leur échelle cadavérique
s'accroche mon regard,
hébété d'espoir.

11 commentaires:

  1. L'hiver est encore là...brrrr....
    J'adore tes textes, ils sont toujours aussi "fluides"...

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  2. J'espère garder la fluidité...
    En tout cas, merci à mes deux anges gardiens qui m'ont poussée à remettre quelques textes en ligne alors que je me morfondais dans mon hibernation :)

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  3. Et ça valait vraiment le coup ! ;-)

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  4. Très bien écrit mais alors moi je sens le printemps à plein nez, peut-être parce que j'ai à peine le temps de sortir ou alors c'est parce que Paquita a déjà ressorti son bikini, je la soupçonne de vouloir plaire au pigeon qui roucoule devant la fenêtre.
    Bisettes

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  5. Mes plantes aussi sentent le printemps (et j'espère qu'elles ne prennent pas trop de risques!) mais ni elles ni moi n'avons un manteau de fourrure sur notre bikini ou une cape de plumes, comme tes amoureux. Brrr !
    Biz à toi, câlins à eux :)

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  6. Certes François, la lune, surtout rousse, est bien plus amie de la neige que ce diable de soleil!
    J'avoue pourtant qu'un petit fantôme (pas trop fier de l'être) a parfois bien envie de brunir son linceul sous les tropiques...

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  7. C'est magnifique, vraiment . J'ai été très, très émue par ton adorable message . C'est toi qui m'honores, tu sais . Cet écho, au plus profond de mon coeur, je le ressens si fort en te lisant . Tu as un talent incroyable, et une très belle sensibilité . Merci de tout mon coeur . Gros bisous et toute mon amitié . A bientôt .
    Liza

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  8. A bientôt, ici ou "chez toi". Maintenant que j'ai découvert Liza Blues, il est marqué sur ma carte !
    Bisous

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  9. D'une émouvante beauté, ce poème dégage des images, des couleurs et des impressions qui me laisse une empreinte dans la tête et un bon arrière goût.
    Tu as incontestablement beaucoup de talent.

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  10. J'aime beaucoup ta façon d'aborder les poèmes, tout en impressions.
    C'est comme ça aussi que j'aime lire la poésie (comme en écoutant la musique) : en laissant venir ce qu'elle suscite en moi plus qu'en l'analysant ou en cherchant à "comprendre".

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